Le blog de Silvia domina
Après quelques
mois, il est temps de faire un premier bilan et il est globalement très positif.
En démarrant ce blog, nous n'avions pas d'objectif clairement défini sinon essayer de rendre compte de l'évolution de Clara au travers de quelques textes et témoignages photos.
Nous avions à coeur d'éviter toute approche vénale en ouvrant par exemple un site avec une section payante.
Nous ne voulions pas non plus communiquer le nom du blog au plus grand nombre, préférant cibler parmi des personnes averties ou initiées, partageant notre vision BDSM et par conséquent
capables de comprendre la démarche entreprise.
Il était admis que Clara serait au centre de ce blog. En cela, ses penchants exhibitionnistes étaient valorisés.
Mais nous nous réservions le droit de l'exposer à notre manière, nous attachant à gommer son côté "jeune chien fou" et le narcissisme effréné dont elle avait pu faire
preuve (certains auront un sourire entendu en lisant ces lignes). Nous avons voulu la rendre plus femme mais aussi plus humble, plus sage, moins imprévisible et plus docile (le pari était
loin d'être gagné d'avance). Pour cela, nous lui avons imposé des règles, des exercices, des contraintes dont certaines particulièrement humiliantes afin de mieux contrer son ego
surdimensionné.
Tout cela s'est patiemment construit et s'est arboré sur ce site avec un souci esthétique constant qui n'excluait pas certaines représentations obscènes et voulues comme telles.
Une relation comme celle-ci se vit jour après jour, avec des moments forts et des passages difficiles. Mais rien n'est possible sans l'acceptation tacite de la soumise et sa volonté d'aller plus
loin, guidée par celles et ceux qui lui font repousser ses limites. La route est encore longue mais Clara a franchi ces premières étapes avec succès et pour cela, elle mérite d'être
félicitée.
A titre exceptionnel, c'est elle qui répondra aux questions et commentaires que ce texte aura pu susciter.
Silvia et
Muriel
Que dire après cela ?
Tout simplement merci.
Clara cagna
Silvia et Muriel ont cette faculté rare et précieuse de percevoir mes craintes, mes attentes, mes espoirs, mes angoisses...Nous communiquons beaucoup ensemble et nous ne nous engageons jamais dans un chemin sans qu'il n'ait été préalablement balisé.
Pour cela, je leur fais confiance et je m'abandonne entre leurs mains. Il n'est donc pas besoin d'avoir un code, un mot secret. Elles sentent et devinent mes limites.Elles savent comment me les faire dépasser, quand et comment exiger plus de moi. Plus les jours passent et plus j'ai le sentiment que je m'abandonne.
Clara cagna
Dans mon cas, la sexualité fait partie intégrante de ma soumission.Et elle est encore rehaussée par mon désir d'exhibition.
Je ne me considère pas nécessairement comme une grosse salope pour reprendre ton expression mais ce sont plutôt les autres qui me voient et me perçoivent ainsi. C'est leur regard et leur appréciation qui me le font sentir. Ce n'est pas toujours flatteur.
Objectivement, je pense qu'il y un fond de vérité. Je fais des choses que bien des femmes ne font pas et j'y prends plaisir. J'ai toujours agi ainsi et ce n'est sans doute pas près de changer.... Il est clair qu'il me serait difficile d'avoir une sexualité ordinaire avec un petit ami ou un mari et basta...Je serais en manque de quelque chose.Donc oui, j'ai sans doute franchi un point de non retour. En d'autre temps, on aurait dit que je suis une fille perdue...
Je ne fais pas de publicité auprès de mes proches sur cette relation. Mes deux soeurs sont au courant, cela suffit.
Clara cagna
Clara cagna
Le fist fucking est une pénétration assez extrême. Je précise que seules des mains de femmes se sont introduites, en totalité. Il faut une petite préparation psychologique. C'est-à-dire se sentir prête et bien se détendre. Il faut aussi que ce soit fait de manière très progressive, il est préférable d'utiliser pas mal de lubrifiant (Caution, slippery when wet).
La dilatation est assez agréable. Personnellement, je perds vite conscience du nombre de doigts qui entrent en moi. J'en suis restée à deux ou à trois quand on m'annonce que la moitiè de la main est déjà passée...Cela me surprend toujours. L'introduction finale est un peu douloureuse. C'est lié aussi à une appréhension naturelle. Il faut marquer un temps d'arrêt avant de bouger la main. Là, je suis sage comme une image et je me sens complètement à la merci de cette main qui me pénètre et qui m'ouvre inexorablement. Le retrait est un moment pas très agréable (surtout par derrière) car on ressent une impression d'arrachement. Puis, on se sent béante, obscènement ouverte et vulnérable.
Dans ces moments là, je me laisse aller...J'écoute les paroles de Silvia ou Muriel qui me donnent des ordres, me disent des choses salaces...Je pense que je suis une chienne ou une grosse salope pour reprendre les mots de James. J'éprouve du plaisir à subir cela et j'en éprouve tout autant à l'idée qu'elles sont excitées de me le faire. Voilà.
Clara cagna
Clara cagna
La vie réserve bien des surprises et je n'aurais jamais imaginé être ainsi soumise et en plus, connaître une telle aventure avec des femmes. Je ne le regrette pas, bien au contraire !
Je suis incapable de dire si je vais rester soumise sur une longue durée. J'ai peur de me lasser ou de lasser les autres... J'ai besoin de nouveautés, d'être sans cesse étonnée, d'aller de découvertes en découvertes. Si j'arrive à susciter cette envie chez mes partenaires, je pense alors rester soumise un bon moment encore.
Silvia exerce une forte attraction sur moi, c'est indéniable. Attraction physique mais pas seulement...Chez moi, le désir de soumission passe nécesairement par là. Elle a su par ailleurs faire preuve de patience, me comprendre et partager son temps avec moi. Ce que fait Muriel en ce moment, qui me consacre elle aussi beaucoup de temps.
Avant Silvia, j'avais eu une ébauche de relation D/S avec un Maître mais ça ne pouvait pas déboucher sur grand-chose car il était trop peu disponible, trop pris par son travail, ses obligations familiales, etc. Quant à moi, j'étais beaucoup trop demandeuse pour ce qu'il pouvait m'accorder et cela me mettait dans un état de frustration et d'exaspération.
Le développement de cette relation va nécessairement passer par de nouvelles épreuves. C'est en cela qu'elle va sans doute s'intensifier. De toute façon, je suis demandeuse et je fais confiance à Silvia et Muriel.
Clara cagna
Pour mon expérience de double pénétration, je me permets de vous renvoyer à ce que j'ai écrit dans ma réponse à Alfred. J'ai déjà un piercing au nombril. Je ne suis pas sûre qu'un piercing au sexe soit indiqué pour moi. Mes petites lèvres sont en effet très peu apparentes. Un piercing aux seins pourrait peut-être s'envisager mais rien n'a encore été décidé.
J'ai très récemment été exhibée par Muriel dans une boutique de prêt à porter de luxe (mais je ne vous dirais pas laquelle). Il s'agissait de me choisir quelques jupes. La vendeuse (assez mignonne, dans la petite trentaine) était là pour m'assister. Elle a pu constater tout à loisir que je ne portais pas de sous-vêtements et que j'étais intégralement épilée. Entre chaque essayage, Muriel s'arrangeait pour que je reste les fesses nues, debout dans la cabine. La vendeuse faisait comme si de rien n'était...Et puis Muriel lui a demandé si elle avait des jupes courtes, faciles à relever. J'ai donc du en essayer quelques-unes et je devais à chaque fois les relever dans la cabine tantôt face à la vendeuse, parfois de dos. Au bout d'un moment, sans se départir de son profesionalisme, elle donnait son avis : "Je pense que cette jupe se relève plus facilement. Pour dévoiler les fesses, c'est l'idéal", "La matière est agréable à porter à même la peau", etc.. En partant, Muriel lui a laissé un gros pourboire. Je pense qu'elle sera ravie de nous revoir...
Clara cagna
Une double pénétration, c'est quelque chose de très fort ! Il faut bien sûr se débarasser de l'appréhension qui peut accompagner ce type de pénétration et prévoir une petite préparation physique et psychologique. Je serais ensuite tentée de dire que pour qu'une double soit réussie, il faut jouer à l'unisson et être dans le bon tempo. Ma comparaison avec un groupe de musiciens n'est pas si ridicule...Il faut que les deux hommes se répondent ou qu'ils agissent en même temps, cela nécessite un certain savoir-faire. Une double pénétration ratée, c'est ennuyeux et on a vraiment hâte que ça prenne fin. Une double réussie, c'est l'extase. Je me sens remplie de toute part, à la merci de mes deux pourfendeurs, tous mes sens en éveil...Il y a aussi l'idée de transgresser un interdit, de procurer beaucoup de plaisir et d'être en même temps considérée comme une salope intégrale qui aime se faire défoncer recto-verso, qui peut avoir mal à certains instants mais qui en redemande et qui finit par en jouir. Il y a encore la fierté d'être disponible pour une pratique commune à une minorité de femmes. Difficile de m'en cacher, j'aime être prise en double.
Clara cagna
Je ne sais pas si les femmes soumettent plus durement mais je serais tentée de dire qu'elles soumettent plus intelligemment, plus subtilement tout en étant toujours très directes. En tous cas, je parle pour Silvia et Muriel. Elles pratiquent le BDSM sans doute de manière plus perverse. Avec elles, il est difficile pour ne pas dire illusoire et vain de se dérober ou de vouloir tricher.
L'élement déclencheur de cette soumission ? Je dirais que j'avais envie d'être soumise depuis déjà pas mal de temps mais que je ne trouvais pas la personne capable de prendre en charge cette initiation. Il ne suffit pas de donner une fessée, d'employer un langage trivial ou de jouer au macho man pour s'improviser dominateur. Le déclic s'est produit avec Silvia parce que j'ai eu tout simplement l'envie d'être sous son emprise, de lui obéir, qu'elle se serve de moi et même qu'elle m'avilisse... Et pourquoi cette envie de soumission ? Certainement pour retrouver un peu de stabilité, canaliser mon énergie, m'en remettre à quelqu'un et qu'après avoir eu pas mal d'expériences, il me restait encore à connaître celle-ci
Clara cagna